Publié par Actu Juridique
Le Japon, déjà très présent sur le marché de l’art grâce à ses estampes anciennes et nouvelles, ses armures et ses armes, vient de frapper avec des objets déjà connus, mais cette fois en nombre : les gardes ouvragées des sabres des samouraïs japonais, autrement dit les tsuba. Une collection de 220 pièces, réunies par Patrick Liebermann (1948-2023), a été dispersée à Drouot, le 20 septembre dernier par la maison Tessier Sarrou, assistée par le cabinet Portier. Comme toutes les gardes, elles servent à protéger la main et à l’empêcher de glisser de la poignée sur le tranchant de la lame, d’en assurer l’équilibre par contrepoids. Les historiens font remonter les premiers tsubaau VIe siècle avant de devenir plus fréquents au VIIIe. Ils n’avaient alors, et ceci jusqu’au dix-septième siècle, qu’une fonction purement défensive et n’étaient qu’un simple cercle de métal nu. Puis tout changea à partir de l’époque d’Edo (1600-1868). La classe des militaires chercha à se faire valoir et le tsuba devint un objet décoratif montrant le niveau social de son possesseur.
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