Publié par la Gazette Drouot

TOUR DE PISTE D’UN SPECTACLE MYTHIQUE QUI FAIT RIRE ET FRISSONNER PETITS ET GRANDS DEPUIS DES GÉNÉRATIONS.

Le goût pour le cirque remonte à l’Antiquité, lorsque les Égyptiens organisaient des défilés de bêtes sauvages venues de toute l’Afrique. Rome lui donne son identité, avec des jeux mixant cruauté et exotisme, auxquels parfois trente mille personnes assistent.
La fascination ne se dément pas au fil des siècles, voyant toujours les curieux se bousculer pour apercevoir les numéros de jonglage, d’acrobatie et de domptage, puis les clowns, derniers venus dans cette grande famille. Le cirque moderne, véritablement en marche depuis le XVIIIe siècle, découle de ces cultures. Au XIXe, les chapiteaux fleurissent sur les sols européens, ambulants ou fixes, et Monsieur Loyal fait son entrée sur la piste aux étoiles pour annoncer la succession des numéros. L’univers des saltimbanques ne pouvait laisser les artistes et les poètes indifférents, ni les affichistes, qui s’emparent de ce phénomène commercial.

À ROME, POUR FAIRE PLAISIR AU PEUPLE, IL FALLAIT «DUPAINETDES JEUX DU CIRQUE ».


Adjugé 1 250 €
Henri Tournon
Tragédie au cirque, vers 1910.
Affiche entoilée.
120 x 160 cm.
Drouot, 18 novembre 2016.
Tessier & Sarrou et Associés OVV.  M. Choko.