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Publié par la Gazette Drouot

Seul de sa spécialité, l’art moderne, un imposant bois sculpté polychrome d’Étienne-Martin réalisé dans une racine d’acacia (305 cm) devrait être disputé entre 60 000 et 80 000 €. Pièce unique, cette œuvre de 1983, intitulée Alleluia, était en dépôt depuis 1992 au musée d’art et d’archéologie de Valence.

Des arts décoratifs du XXe en revanche, on a retenu un groupe en bronze à patine brune de Roger Godchaux, Lionne et lionceau (cire perdue fondue par Susse Frères vers 1930, 35 000 €), une sellette de présentation en hêtre teinté à décor marqueté d’Eugène Gaillard (7 000 / 8 000 €), un vase d’Émile Gallé à décor de cigales (40 000 / 50 000 €), d’autres de Louis Comfort Tiffany, un modèle de Camille Faure habillé d’émaux translucides polychromes à décor géométrique (vers 1945, 8 000 / 10 000 €). Une enchère autour de 12 000 / 15 000 € est prévue tant sur une enfilade de Jacques Adnet à plateau d’opaline noire et caisson cubique en bois laqué noir et parchemin (vers 1940), un lit de repos à corps galbé (vers 1937-1940), de même facture, signé André Arbus et un imposant canapé de Pierre Paulin, modèle Amphis (ou Serpent, créé vers 1970) en mousse et tweed, édité par le Mobilier national.