JARDINS D’ORIENT


Publié par la Gazette Drouot

Adjugé 76 880 €
Plat (sahan) en céramique à pâte siliceuse à décor peint en polychromie d’un cyprès encadré de deux palmes, d’œillets et de tulipes.
Iznik (Anatolie, Turquie), seconde moitié du XVIe siècle.
Diam. : 30 cm.
Drouot, 14 octobre 2015.
Tessier & Sarrou & Associés OVV.


LES PARFUMS ET COULEURS DE LEURS FLEURS ONT TOUJOURS INSPIRÉ LES ARTISTES...

L’exposition « Jardins d’Orient, de l’Alhambra au Taj Mahal » est encore visible à l’Institut du monde arabe jusqu’au 25 septembre. Son succès nous rappelle combien ces lieux luxuriants, des jardins mythiques de Babylone aux cours privées des palais, signifient pour les Européens rêve, éveil des sens et exotisme.
Les couleurs, les parfums, les bruits, se concentrent dans ces espaces intimes où la végétation, plus dense et libre que dans les jardins à la française, cohabite avec des esplanades, des allées bordant des canaux rafraîchissants, des oiseaux, des ménageries et des petits pavillons d’où les propriétaires contemplent leur nature. Et, comme nous le prouve l’exposition, le jardin de tradition orientale peut de surcroît jouer un rôle dans la nécessaire redéfinition de la relation entre l’homme et son environnement.


LES ESPÈCES VÉGÉTALES SONT SÉLECTIONNÉES POUR LEURS QUALITÉS ORNEMENTALES ET UTILITAIRES (ARBRES FRUITIERS OU ESSENCES DE PARFUMS).