dans le vif du sujet

Publié par la Gazette Drouot

On entre dans le vif du sujet, durant la première heure d’une vacation débutant à 13 h 30, avec les bijoux dont deux diamants sur papier (l’un de taille coussin – 4,01 ct –, l’autre de taille brillant – 4,68 ct –) sont espérés à 60 000 / 70 000 € et 30 000 / 40 000 €, tandis qu’une bague en platine ornée d’un solitaire de taille ancienne (8,62 ct) est attendue à 80 000 / 90 000 €.
À la section argenterie, deux pièces retiennent plus parti- culièrement l’attention, la première par l’exubérance de son décor, la seconde par sa sobriété. Il s’agit d’un samovar vers 1840, à décor de fleurs, fruits et épis de maïs au poinçon de l’orfèvre parisien François Durand (4 000 / 5 000 €) et d’un gobelet de magistrat en vermeil, travail d’Augsbourg du début du XVIIe siècle (6 000 / 8 000 €).

Plus disputés devraient être trois nappes : l’une, vers 1890-1900, en dentelle dite Normandy-Laces à motifs Renaissance (6 000 / 8 000 €), une deuxième, de mariage, associant broderies et dentelles de type Venise (8 000 / 10 000 €), et enfin une troisième, en broderie blanche à thème d’animaux, de fleurs et de fruits, vers 1850 pour laquelle 40 000 / 50 000 € sont à prévoir (voir encadré page 81).
C’est sous le nouvel intitulé catholica que se réuniront en fin de séance les amateurs d’objets religieux. À savoir des santons napolitains, des baisers de paix, tableaux, Christ et crucifix, fers à hosties ainsi qu’une crosse XIXe dans le style des émaux de Limoges du XIIIe en cuivre champlevé et cabochons de pierres de couleurs (8 000 / 10 000 €).