Difficile de faire plus éclectique

Publié par la Gazette Drouot

Difficile de faire plus éclectique dans cette salle où se côtoient tapisseries contemporaines, archéologie, mobilier et objets XIXe, sculptures de jardin dans le goût XVIIIe, tableaux et verrerie art déco, bijoux et pièces d’or (dont un lot de vingt pièces de 50 pesos, 20 000 / 22 000 €). Retenons un grand mannequin féminin en bois (Autriche? XIXe), estimé 7 000 / 8 000 €, un ensemble de tapisseries de Jean Lurçat (est. 1 500 à 2 200 €), une huile sur carton d’Édouard Cortès, Rue animée, le soir des années 1900 (10 000 €), une grande toile d’Élie-Anatole Pavil de 1930, La Maison de la danseuse pour laquelle 5 000 / 7 000 € sont demandés. Enfin si 200 à 400 € devraient (successivement) récompenser des dessins et des aquarelles de personnages ou de paysages de la vallée du Cachemire dus à Léa Lafugie (1890-1972), c’est à hauteur de 400 / 600 € que pourrait trouver preneur une chaise Arts & Crafts (Angleterre, début XXe) à haut dossier, en bois naturel sculpté et ajouré.