De l’Art nouveau au design d’après-guerre

Publié par Le magazine des enchères

Tour d’horizon des ventes de mobilier

Une sélection de mobilier moderniste et design d’après-guerre
Technique et fonctionnel ou résolument décoratif, le mobilier design revêt une diversité de formes, issues de sources d’inspiration variées. Les prochaines ventes aux enchères illustrent cette richesse stylistique. 
A Paris, la maison Tessier & Sarrou proposera une table de salle à manger à plateau (estimée entre 7 000 et 9 000 euros), ainsi qu’un bureau à système à structure en métal entièrement recouverte de cuir noir à piqûre sellier du créateur Jacques Adnet (estimé entre 6 000 et 8 000 euros). Lors de cette vente parisienne, les amateurs de l’ensemblier moderniste pourront aussi admirer une belle commode à caisson cubique entièrement gainée de Skaï noir à piqûre sellier. La maison de vente Richard présentera de son côté à Villefranche-sur-Saône une splendide table basse à plateau rectangulaire entièrement recouvert d’une lame en laiton à décor incisé de motifs végétaux créée par Willy Daro.

 

LOT n°172

JACQUES ADNET (1900-1984)

Commode à caisson cubique entièrement gainée de Skaï noir à piqûre sellier, elle ouvre par deux tiroirs en façade et repose sue un piétement en laiton façon bambou
Vers 1950
H : 85 cm  L : 90,5 cm  P : 45 cm

 
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Des pièces signées Lalique et Gallé
Les ventes proposent également une belle sélection de pièces emblématiques signées de maîtres de l’Art nouveau. L’étude Tessier & Sarrou proposera à Paris le 30 avril une rare paire de suspensions « Passiflore » en verre moulé pressé imaginée par le célèbre maître verrier René Lalique en 1924 (estimée entre 40 000 et 50 000 euros). A noter que la paire figure au sein du Catalogue raisonné de l’œuvre de verre de René Lalique. Plus accessible, un vase « Nivernais », dit aussi « Cabochons olivés », en verre soufflé-moulé fera aussi partie de la vente (estimé entre 400 et 600 euros).
Aux côtés de Lalique, la vente parisienne mettra à l’honneur le travail d’Emile Gallé. Le 30 avril, les collectionneurs retrouveront une paire de vitrines à caisson nervuré en acajou à décor marqueté de motifs floraux, estimée entre 15 000 et 20 000 euros. Le monde végétal rythme aussi le décor de l’étagère « épis de blé », signée Gallé et estimée de 4 000 à 6 000 euros. 

 

LOT n°15

Émile GALLÉ (1846-1904)

Pommiers du Japon
Paire de vitrines de présentations éclairantes à caisson nervuré en acajou à décor marqueté de motifs floraux
Elles ouvrent par une porte vitrée en partie haute et une porte marquetée en partie basse
Piétement débordant mouluré
Signées « Gallé »
Vers 1900
H : 151 cm  L : 37,5 cm  P : 30 cm

 
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Des créations rivalisant d’originalité technique et stylistique
Les maisons de vente dévoilent enfin un florilège de pièces plus récentes, au design singulier. Une table sculpture en verre partiellement émaillé et doré datée des années 1990, proposée par la maison Tessier & Sarrou, allie de beaux dégradés de couleurs chaudes sur une structure à la frontière entre la sculpture et la pièce de mobilier (estimée entre 2 000 et 3 000 euros).

 

LOT n°314

Travail des années 1990

Table sculpture en verre partiellement émaillé et doré
H : 77 cm  L : 26 cm  P : 22 cm

 
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