prendre la mer

Publié par la Gazette Drouot

À l'heure où les concurrents du Vendée Globe affrontent les océans et les éléments aidé de leurs instruments électroniques, cette dispersion est l'occasion, non seulement de prendre la mer, mais aussi de revenir sur ceux qui les ont précédés.
Une lunette en cuir et parchemin de Canu à Rouen d'époque XVIIIe (2 000 / 3 000 €) par exemple, un télescope en réflexion en bronze et laiton doré de Claude Passemant (1702-1769, 5 000 / 7 000 €), un ensemble de quatre sphères en carton et papiers gravés début XIXe de Claude-Félix Delamarche (22 000 / 25 000 €), mais aussi un cadran solaire en bois, laiton et papiers gravés fin XVIIIede David Beringer (1 200 / 1 500 €). Tous les regards seront également tournés vers une paire de globes terrestre et céleste de l'Anglais Cruchley pour laquelle 30 000 / 50 000 € sont demandés. Dans un autre registre, on a noté un coffret de chirurgie (vers 1880) de la maison Charrière à Paris (2 000 / 3 000 €), ainsi qu'une demi-coque de trois-mâts carrés, La Garonne de la compagnie Bordes (fin XIXe-début XXe, 2 000 / 3 000 €), une maquette d'armateur (dans sa vitrine) en acajou du cargo mixte SD Easterly (vers 1880, 8 000 / 10 000 €). Figure incontournable de ces ventes de spécialité, Marin-Marie livre ici une aquarelle du Cargo La Hague dans une mer formée, pour laquelle 15 000 / 20 000 € sont espérés. Enfin, si Jim Eugène Sevellec plante son chevalet sur les quais au plus près des pêcheurs (toiles entre 600 et 1 000 €), Lucien Seevagen, lui, préfère des Côtes rocheuses sous un ciel pomelé (800 / 1 000 €), des vues de Bréhat et du port de Paimpol (1 000 / 1 200 €).