Preuve du raffinement des arts décoratifs japonais

Publié par la Gazette Drouot

Une paire d’abumi (étriers) d’époque Edo (1603-1868) en fer laqué or incrusté de nacre, figurant des lapins parmi les vagues, est attendue à 1 200 / 1 500 €, tandis qu’un grand brûle-parfum tripode d’époque Meiji (1868-1912) en bronze ciselé, la prise ornée de Yamauba, Kintaro dans ses bras tenant une hache, est estimée 4 000 / 6 000 €. Comptez 1 500 / 2 000 € pour un séduisant grand panneau (53,5 x 70,5 cm) XIXe en bois naturel incrusté d’ivoire, de nacre et de laque imitant le fer, représentant un goéland posé sur une ancre couverte de coquillages, 8 000 / 10 000 € pour un bunko en laque ro-iro XVIIIe, orné de quatre dormeurs en grès émaillé. Exception faite de leur époque, XIXe, l’important chapitre des netsuke, en corne ou en ivoire, offre un bel éventail de l’imagination et du talent des artistes sur ces petits objets, utilitaires et décoratifs à la fois : cailles posées sur des feuilles, buffle au repos, singe grimpé sur un tronc d’arbre, martin-pêcheur stylisé, personnages s’appuyant sur leur canne, artisan montrant une gourde à un enfant, mandarin chinois coiffé d’un chapeau, vieil homme assis sur une souche…
Les estimations oscillent de 200 à 2 000 / 3 000 €.