Garde-robe d'une parisienne


Publié par la Gazette Drouot

1 800 / 2 000 € sont avancés, Jeudi 16, en salle 15 à Drouot par Tessier & Sarrou et Associés (Expert : M. Grassat), sur cette robe du soir (en deux parties), en soie façonnée de noeuds et de bouquets de roses, dentelle de Venise et grand ruban de satin mauve. Si l'on peine un peu à imaginer la porter de nos jours, cette robe connut son sommet de gloire dans les années 1890. Comme sa créatrice, Madeleine Lafferrière (1847-1912), établie  couturière à Paris, 52, rue Taitbout, et dont la célébrité est assurée en 1869, quand elle réalise pour l'impératrice et la princesse Mathilde lingerie, robes et soieries. Dix ans plus tard, l'aristocratie et les cours d'Europe raffolent de ses créations luxueuses et richement ornées.