Un navire de commerce de la fin du XVIIe... - Lot 190 - Tessier & Sarrou et Associés

Lot 190
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Un navire de commerce de la fin du XVIIe... - Lot 190 - Tessier & Sarrou et Associés
Un navire de commerce de la fin du XVIIe siècle, l'épave des sardinaux L'épave dite des Sardinaux a été déclarée le 15 juin 1986 par Marcel Mettauer. Elle a été l'objet de l'autorisation de sondage n° 20/86 attribuée à Jean-Pierre Joncheray, le 24 juin 1986, valable jusqu'au 31 juillet 1986 (1). En l'espace de moins de 40 jours, la fouille d'urgence fut terminée.A la fin du XVIIe siècle, ou au tout début du XVIIIe siècle, sous le règne de Louis XIV, une tartane a probablement heurté le récif des Sardinaux. Sans portulan, carte marine réservée aux gros vaisseaux, naviguant à vue des côtes, se rapprochant même du rivage pour s'abriter du mistral, le petit bâtiment, au plus près, avançait lentement, et le choc ne fut pas très fort. Cependant, une voie d'eau apparut, la mer se répandit à travers les anguillers, et la coque commença à s'alourdir. Il n'était plus question de remonter au vent… en fuite, au grand large, l'équipage envisagea la seule manœuvre de salut : revenir sur Fréjus, où, quelques heures auparavant, la cargaison avait été embarquée. L'entreprise était insensée, et le petit bâtiment voué à sa perte. S'alourdissant de minute en minute, la tartane s'enfonçait, manœuvrait de plus en plus mal, et la barre du gouvernail résistait de plus en plus au timonier. Jeter l'encombrante cargaison de vaisselle pour soulager ? L'équipage évaluait l'inanité de la tentative : depuis la minuscule aire de manœuvre qu'il occupait sur l'arrière de l'esquif, il aurait fallu jeter des milliers de poteries, rangées avec soin, calées à l'intérieur même de la coque. Peut-être même les matelots commencèrent-ils à faire passer par-dessus bord les bols qui étaient les plus proches ?… on en a retrouvé sur tout l'itinéraire reliant l'épave à l'endroit de l'impact… En vain.La proue dirigée vers Fréjus, le navire sombra par 52 m de profondeur, à 1 400 m dans le 62 de l'écueil fatal.Des bols, des cruches flottèrent quelques secondes, quelques minutes, puis toute une tranche de vie
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