LES COLLECTIONS K..J. RATHAMMER D'ART PRIMITIF... - Lot 0 - Tessier & Sarrou et Associés

Lot
Aller au lot
LES COLLECTIONS K..J. RATHAMMER D'ART PRIMITIF... - Lot 0 - Tessier & Sarrou et Associés
LES COLLECTIONS K..J. RATHAMMER D'ART PRIMITIF D'OCEANIE. K.J. Rathammer a 12 ans à l'aube du XXième siècle. Issu de la bonne société Viennoise, sa curiosité naturelle et son aptitude pour les études, furent très tôt encouragées par ses parents qui lui offrirent en 1908 son premier objet d'art primitif, ou plutôt comme on les dénommait alors son premier objet de curiosité.. Les nombreux liens qu'entretenait alors la famille Rathammer avec ses comptoirs commerciaux de la Neue Mecklemburg ( actuelle Nouvelle Irlande) facilitent alors grandement le départ de ce qui allait devenir une collection. Rapidement, après une brève interruption de 1914 à 1919, les pièces eurent tôt fait de s'amonceler dans le bureau d'étude, véritable Cabinet de curiosités, de J. Rathammer. Et rien ne vient concurrencer cette collection , si ce n'est celle d'Entomologie que mène de front ce collectionneur dont hélas rien ou presque ne subsistera, faute d'entretien. L'année 1934 amène la folle aventure de la Korrigane prouvant qu'il n'y avait pas qu'outre Rhin qu'on s'intéressait à cette forme d'Art. Les Surréalistes de leur côté enchaînent les présentations de ces objets féeriques qui attirent immanquablement les regards de tous les grands collectionneurs de l'époque. Arrive la seconde guerre mondiale et son cortège de désastres qui mettra aussi un terme en quelque sorte à la collection Rathammer. Et de quelle manière ! Conditionnées en caisse, les œuvres disparaissent une première fois à la vue des hommes. Certaines ne reparurent jamais faute d'avoir été utilisées comme combustible par le personnel du domaine familial pour alimenter les hauts poêles en faïence blanches chamarrée d'or. Epuisé, de retour, Rathammer , très amer, ne reprendra jamais sa quête et s'éteindra en 1953. Une partie de ses biens fut dispersée sur place tandis que l'autre échue à un lointain cousin établi à Paris. Celui ci ne découvrit que tardivement en 1961, à l'occasion de la vente de la Korrigane
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue