Pierre-Louis-Émile FROMENT-MEURICE (1837-1913) - Lot 77

Pierre-Louis-Émile FROMENT-MEURICE (1837-1913) Surtout en argent fondu et ciselé, partiellement doré. Il présente une statue de Cérès, déesse des moissons, assise, un bouquet d'épis de blé à la main gauche et une corne d'abondance à la main droite. Le socle, à godrons et feuillages, repose sur quatre volutes ajourées, posées sur des jardinières flanquées d'un groupe de trois moutons et d'un groupe de vache et son veau. La base, quadrilobée est ciselée de frises évoquant labour et moisson, séparées par deux cartouches et quatre trophées symbolisant jardinage, arpentage, labourage et sylviculture. Le fond, doublé d'un bassin doré à intérieurs de tôle repose sur quatre boules aplaties. Poinçon de garantie : Tête de Minerve. Vers 1870. Signé. Poids : 10 300 g - H. 43 cm - L. 54 cm - P. 38 cm (Léger enfoncement à une cartouche). Bibliographie : Un centre de table semblable est reproduit dans l'ouvrage « L'orfèvrerie française au XVIIIe et XIXe siècles » par Henri BOUILHET, p. 176, livre troisième L'Orfèvrerie Française au XIXe siècle Deuxième période (1860-1900). (Voir 3ème de couverture) Trésors d'argent Les Froment-Meurice Orfèvres romantiques parisiens, Paris Musées 2003, dans le cadre de l'exposition tenue au Musée de La Vie Romantique du 4 février au 15 juin 2003. Le ministère de l'Agriculture avait institué depuis 1870, un concours qui devait avoir lieu tous les cinq ans entre les orfèvres les plus renommés, pour la création d'objets d'art, devant être donnés en prix aux lauréats des expositions agricoles. C'est ainsi que des orfèvres les plus prestigieux comme les frères Fannière, Christofle, Odiot, Froment-Meurice, des artistes comme Falguière, Carrier-Belleuse… exécutèrent des œuvres d'argent très prestigieuses. Les autorités françaises ne faisaient que perpétuer cette coutume : la coupe dite de Montbrison de 1857 et conservée au Musée National de Compiègne est un modèle prototype des prix offerts aux concours agricoles ou industri