DUMAS Alexandre père (Alexandre Davy de La Pailleterie, dit) [Villers-Cotterêts, 1802 - Puys, 1870]

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DUMAS Alexandre père (Alexandre Davy de La Pailleterie, dit) [Villers-Cotterêts, 1802 - Puys, 1870]
Écrivain français Manuscrit autographe signé. 6 pages in-4° sur papier bleu. «Des moyens adoptés dans la domination française pour détruire les brigandages». En 1860, Alexandre Dumas, après avoir participé à l'expédition des Mille de Garibaldi, s'installe à Naples pour trois ans. Il y crée un journal, l'Indipendente, grâce auquel il veut oeuvrer à l'unification de l'Italie en dénonçant l'absolutisme bourbonien et ses fléaux, particulièrement le brigandage. Cette cause lui inspira de nombreux écrits, souvent dispersés, inédits en volume ou inaccessibles. «Moi parti, tous rentrèrent chez eux la tête basse, et ne sachant à qui en appeler du jugement que je venais de porter; mais les prêtres causes premières de tout le mal car c'étaient les prêtres surtout qui récitaient ces malheureux Contes. Nous leur assurèrent qu'ils n'avaient rien à craindre que ce que j'avais dit etait pour les effrayer et que mes paroles resteraient sans effet. Mais moi, pendant ce tems, ne voulant pas faire faire cette exécution par mes hommes, afin qu'elle fut à la fois une épouvante pour ceux sur lesquels elle était faite et pour ceux qui la faisaient, je donnais ordre à toutes les communes voisines de marcher en armes sur Serra en meme tems que nous soutenions les prêtres, mais encore tout ce qui tenait à l'église, prêtres, diocèse, sacristain recevaient celui de se retirer dans l'abbaye des Chartreux la première que St Bruno fonda dans les montagnes. [...] Ils se trompaient encore. Le jour de l'exil arriva, en présence de tout le peuple se lamentant, la noire cohorte, son paquet sur le dos, le baton à la main se mis en route à pied pour Maïva sous l'escorte de la garde nationale. Parmi eux chose lugubre à voir, il y avait un prêtre de 90 ans qui ne pouvais marcher, était porté en litière, poignets mornes et décharnés de ce cadavre vivant, le pas lent, [...] la tête baissée de ceux qui le portaient étaient une vue plus terrible pour les spectateurs»
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