D'ENTRECASTEAUX, Antoine Raymond Joseph de Bruni

Lot 43
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Estimation :
12000 - 15000 EUR
D'ENTRECASTEAUX, Antoine Raymond Joseph de Bruni
Voyage de Dentrecasteaux, envoyé à la recherche de La Pérouse... Rédigé par M. de Rossel, ancien capitaine de vaisseau. Paris, Imprimerie Royale, 1808 et 1807. 2 volumes de texte in-4 (284 x 213 mm). Texte: 2 ff.n.ch., 704 pp., 32 planches gravées dépliantes pour le volume I ; 2 ff.n.ch., VIII, 692 pp., 1 planche gravée dépliante pour le volume II. Atlas grand in-folio (560 x 422 mm) de 2 ff.n.ch. gravés (titre et table), 39 planches gravées dont 29 à double page. Demi-veau à coins, dos lisse (reliure moderne dans le style de l'époque). Sabin, 22671-72 ; Hill, 467 ; Ferguson, I, 461 ; O'Reilly, Bibl. de la Nouvelle-Calédonie, 82. Édition originale. Le texte est illustré de 33 planches dépliantes ; l'atlas, publiée en 1807, contient 39 cartes et plans. Relation particulièrement importante en ce qui concerne les détails nautiques de ce voyage dans les mers du sud. Les cartes qui composent l'atlas du voyage ont été dressées par l'ingénieur hydrographe Beautemps-Beaupré, les mesures prises à l'aide du cercle de réflexion de Borda permirent de préciser la géographie de ces contrées lointaines. Au cours de ce voyage, les navires de Dentrecasteaux furent arrêtés par les Hollandais à Java. Le journal de bord ainsi que les collections, saisis par les Anglais ne devaient être restitués à la France qu'en 1802. "Du 20 juin au 2 juillet (1792), il longea les récifs qui bordent la côte ouest de la Calédonie sur une longueur de plus de 300 milles, tandis que Beautemps-Baupré dresse sous voile la carte de l'lle. D'Entrecasteaux découvre plusieurs îlots (îlots Huon et Surprise) au nord de la Calédonie et détermine la position du récit qui porte son nom. Il ne pénétra pas dans le récif. Mais reconnait (le 21 juin) Port-Saint- Vincent, qu'il dénomme le Havre trompeur faute d'en avoir su découvrir la passe. Le 23. ils aperçoivent des indigènes, le 22, dénomment le cap Goulvain du nom du maitre d'équipage de la Recherche et, le 28, le cap Tonnerre - du nom du maitre d'équipage de l'Espérance. Après avoir visité les archipels situés à l'ouest et au nord de la Nouvelle-Guinée et l'archipel des Amis, sans y avoir trouvé des traces de La Pérouse, et après avoir contourné l'Australie, d'Entrecasteaux revient en Calédonie et mouille le 19 avril 1793 à Balade, au lieu même où Cook avait séjourné. L'expédition y restera jusqu'au 1o mai. Pendant que les matelots font de l'eau et du bois, les savants se livrent à leurs occupations : La Billardière et La Haye herborisent et recueillent des spécimens d'oiseaux, Bonvouloir fait des observations astronomiques, Péron dessine. Les relations avec les indigènes ne vont pas sans heurts : la discipline des équipages français est loin d'être aussi stricte que celle de Cook. Il y a des vols, des indigènes tués par des coups de feu, la famine est extrême... On croit bon d'enterrer sur l'ilot, de nuit, secrètement, Huon de Kermadec, le commandant de l'Espérance, mort le 6 mai, par crainte d'une exhumation par les indigènes, cannibales. Le 9 mai l'expédition quitte Balade. Les navires s'en furent reconnaître les récifs que Cook avait découverts au N.-O. de la Nouvelle-Calédonie. D'Entrecasteaux mourut en mer, de dysenterie et de scorbut, en juillet 1793, quelques semaines après son passage en Nouvelle-Calédonie. Le premier récit de son expédition contient des détails sur les indigènes qui complètent ou confirment ceux de Cook" (O'Reilly). Trace de mouillure claire occasionnelle en marge du volume I, sinon très bel exemplaire, complet de toutes les planches requises. Desroches, secrétaire à l'ambassade de France à Constantinople
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