ÉCOLE ITALIENNE, XVIIIe siècle

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400 - 600 EUR
ÉCOLE ITALIENNE, XVIIIe siècle
Mercure, d'après Raphael Sanguine, annoté à la plume en bas « Horatius Albanuj(?) delineabat... », sur deux feuilles collées (pliures dans les deux coins supérieurs, taches, format irrégulier) 54 x 42 cm Cabinet DE BAYSER = 01 47 03 49 8701 87 J'ai connu Miro SILVERA à Milan fin 1969 où j'allais pour ouvrir une galerie d'Art Contemporain. Nous avons tout de suite été amis. Miro était affable aves ses amis et cultivé. C'était un écrivain et un poète peut être romantique. Il aimait l'Art Deco et les beaux meubles. J'ai ce souvenir ému de la soirée que lui avait consacré le” théâtre Pier Lombardo” où le tout Milan cultivé était présent. Il s'occupait aussi du programme du cinéma du” Pier Lombardo.” Le cinéma était aussi une de ses passions. Son départ est un grand vide pour sa famille, ses deux frères Alessandro et Carlo avec lesquels il était très proche et pour tous ses amis. « La culture est un phare dans la nuit. » The Talented Mr Silvera, or as Oscar Wilde wrote « the artistic life is a long & lovely suicide », extrait de ses lettres Fils d'exil, Miro Silvera, syrien d'Alep arrive à Milan à l'âge de trois ans dans l'environnement explosif et vibrant d'une mode naissante des Gucci, Armani, Etro et d'une Italie en pleine expansion industrielle. Il se tourne très vite vers le cinéma de Visconti et manifeste un intérêt pour les peintres du courant « Novecento ». En plus d'un gout prononcé pour le romantisme (Mario PRAZ...), il s'intéresse aux peintres, à la littérature russe et aux nouveaux créateurs de mode. Homme cultivé et d'esprit chevaleresque, il voue une passion jubilatoire à tout savourer : séjours sur l'ile de Martha's Vineyard, rencontres avec Jack KEROUAC ou Pierre Le TAN, mon ami dont j'ai organisé la rencontre lors d'une exposition... aujourd'hui encore leurs conversations me manquent. Sa collection est un prélude. « En poésie, on n'habite que le lieu que l'on quitte, on ne créé que l'oeuvre dont on se détache, on n'obtient la durée qu'en détruisant le temps. », René CHAR
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