ANDRÉ PIEYRE DE MANDIARGUES

Lot 104
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Estimation :
1800 - 2000 EUR
ANDRÉ PIEYRE DE MANDIARGUES
18 lettres et 6 cartes, autographes signées, à Henri Parisot (quelques unes également signées par son épouse Bona). 27 pp. in-4, in-8 et in-12. Paris, Monte-Carlo, Milan, et Venise, 1945-1973. Correspondance littéraire sur près de 30 ans, évoquant ses collaborations artistiques avec Leonor Fini et Dorothea Tanning. Il lui adresse un conte pour L'Âge d'or, et 3 autres textes : «Une prose dans le genre de celles des «Années sordides» : «Le revers de la médaille» - l'introduction au «Musée noir», livre de contes dont je vous ai parlé - «L'homme du parc Monceau», un des contes de ce recueil. Bien entendu, je laisse entièrement à votre choix de faire paraître de cela ce que vous voudrez. Dès qu'il sera tapé et corrigé je vous enverrai un autre conte qui n'ira pas dans le recueil «Musée noir», et que vous pourrez publier dans votre collection de «L'âge d'or». Quand vous verrez Max-Pol Fouchet, vous pourriez peut-être lui parler d'un conte que je lui ai remis, qui s'appelle «le pont» et qui est celui que je préfère ; s'il veut le publier dans Fontaine il faudrait que ce soit dans un des prochains numéros, puisque le livre paraîtra probablement au début de l'année prochaine. J'aimerais bien qu'il prit ce conte [...]». Il intervient pour une collaboration de Leonor Fini avec la revue Vrille. «Quant à ce qui est de la collaboration de Leonor Fini à cette revue, j'ai envoyé deux reproductions de peintures récentes dont l'une, surtout, est magnifique ; mais il faudrait plutôt, ainsi que je l'écris à Alain Gheerbrant, reproduire en couleurs les magnifiques aquarelles «Aurelia» dont je vous ai parlé et qui sont dans les mains de Robert Lang [...]. Ce serait vraiment nouveau et tout à fait sensationnel. Je voudrais beaucoup que Leonor soit très bien représentée dans ce numéro de «Vrille» [...]». «Je vous envoie un texte que m'avait demandé Dorothea Tanning pour accompagner ses lithographies. Voulez-vous avoir la gentillesse de le lui remettre, si elle et Max n'ont pas reçu la copie que je leur envoie par le même courrier. Les petits textes sont très en rapport chacun avec une litho, et il est très facile de trouver leur promise. I Bleu - péril du nom volé. II péril des grands bijoux. III Orange - péril des invités. IV rose - péril racine carrée de l'amour (dans celui-ci, si les pines magnétiques choquaient, on les remplacerait par les pôles magnétiques) [...]».
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