Max ERNST

Lot 86
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Max ERNST
12 lettres et 6 cartes autographes signées + 1 lettre dactylographiée signée, à Henri Parisot. L'une est illustré d'un petit cryptogramme de Max Ernst. Une carte est écrite au dos d'une invitation à un vernissage d'une exposition Max Ernst. 23 pp. in-4, in-8 et in-12. New York, Sedona (Arizona), Reno (Nevada), Huismes et Seillans, 1948-1972. Une enveloppe conservée. Intéressante correspondance sur leur collaboration artistique et éditoriale. «En rentant de New York je trouve votre lettre, et je m'empresse de vous envoyer des photos (9 de Dorothea et 19 de moi-même) pour Supérieur inconnu et pour L'Imaginaire, car je suppose que la collaboration à l'une de ces revues n'exclue pas l'autre. Presque toutes ces photos sont non publiées. Exceptions : jour et nuit a été publié en entier, mais non les 3 détails que je vous envoie. Même chose pour le Miroir volé. Un ami empressé dans une petite revue d'art (Art Vervo ou quelque chose de ce genre) ce qui revient pratiquement à non publié. Même chose pour The King playing with the Queen (Chess review). Toutes les autres non publiées [...]. Quant à nos autres projets : ayant obtenu un meilleur contrat à New York (avec la Knoedler Gallery cette fois-ci), je serai désormais beaucoup plus à l'aise pour m'en occuper, et je le ferai certainement bientôt. J'aimerais plutôt faire des eaux-fortes (ou bien des lithos), si cela vous va». «Voici le dessin pour «Redburn». J'espère que le bleu-clair marbré (évoquant l'océan) ne présentera pas trop de difficultés. En ce cas, vous pourriez employer un bleu près de celui qui se trouve verso de l'échantillon, et les lettres devraient être laissées en blanc (en ce cas seulement). Autrement j'aimerais que vous vous serviez de la couleur de l'échantillon (pour les lettres) [...]». «Merci beaucoup pour les volumes de l'Âge d'or, et les Quatre vents, les délices de mon exil prolongé. Est-il encore temps de changer la traduction du titre (Dorothea Tanning) «rêvez-le...» en «C'est à rêver ou à laisser». Si oui, je suis sûr que vous ne verrez pas d'inconvénient d'accepter cette proposition. Dorothea est à peu près complètement remise de la terrible maladie qu'elle a subie vers la fin de l'année passée, et me charge de vous exprimer sa sympathie [...]». Il lui adresse la maquette du Rire des poètes avec des collages. «Un autre collage se trouve actuellement chez J.-L. Barrault (pour Ch. Morgenstern). Il ne faut pas oublier de le réclamer pour le livre. Un sixième collage devait accompagner un de mes poèmes, Les Obscurs. J'en ai fait une nouvelle traduction qui me semble un peu plus juste et jolie que celle qui est parue dans Paramythes (n'en déplaise à Rob. Valençay). J'ajoute la reproduction de l'édition ordinaire de meilleur qualité que celle «de luxe» pour les traits [...]». Il évoque encore son exposition chez Jolas, les essais d'une lithographie «par le procédé de frottage», etc.
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