Parvine Curie (1936)

Lot 277
Aller au lot
Estimation :
100 - 150 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 384EUR
Parvine Curie (1936)
Personnage portique, 2009 Collage sur papier, signé et daté en bas à droite 19,5 x 20,8 cm On y joint, Gaufrage, lithographie signée et numérotée 71/80 en bas à droite, 28,5 x 23 cm Parvine CURIE (né en 1936) Parvine Curie suit des études à Bordeaux, puis voyage en Europe, notamment en Espagne. Sa découverte de l'art roman catalan l'incite, dès 1957, à vivre majoritairement dans ce pays jusqu'en 1969. Elle pratique la sculpture en autodidacte, suivant les conseils du sculpteur Marcel Marti. Ils auront ensemble un fils, le poète et peintre David Marti (1959-2007). De retour à Paris en 1970, elle occupe un atelier à la Cité internationale des arts. Avec Première mère, un assemblage monumental de planches de bois teint et de laiton jaune, elle se fait remarquer au Salon de la jeune sculpture, au jardin du Luxembourg, par le sculpteur François Stahly. Avec sa femme, Claude Stahly, il l'invite à travailler à l'atelier collectif du Crestet (Vaucluse), où elle apprend les bases de son métier. Elle développe une recherche d'harmonie entre l'architecture, l'homme et la nature. Mère murs est créée in situ. Suit une série de « Mères », un thème majeur de l'artiste : Mère citadelle, Mère croix... Grâce à l'architecte Jean Balladur, P. Curie reçoit sa première commande publique pour le collège Bégon à Blois. Suivra, entre autres, Mère cathédrale, achetée par la Ville de Paris pour l'inauguration du musée de Sculpture en plein air. Après de nombreuses créations hiératiques et architecturées, elle innove dans les années 1990 avec des figures du déséquilibre : Couple ailé (1992) ; Envol III (1999) ; Personnages presque couchés (1999) ; Double envol (2003). « A chaque moment de la journée, je pense qu'une forme de vie éveillée est nécessaire à la survie comme le pain quotidien. » Parvine Curie, mars 2010. « Les plus évidents des dons de Parvine Curie sont le sens inné de la grandeur, la force dans le dépouillement, la sobriété dans la plénitude des masses, la densité des volumes, les rudes articulations des formes, ces structures âpres, raides, abruptes, et cette poigne quasi virile qui surprend chez une aussi jeune femme. Qu'elle travaille le bois, le bronze, l'aluminium, le ciment graphité, elle paraît toujours à l'aise dans sa recherche de l'expression monumentale et architecturale. Franck Edgar
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue