Alexandre Vassilievitch Koltchak (1874-1920)

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Alexandre Vassilievitch Koltchak (1874-1920)
Copie originale de l'acte de mariage de 1904. Колчак, Александр Васильевич (1874-1920) Выписка из метрической книги о бракосочетавшихся за 1904 год, № 80, выданная причтом Михайло -Архангельской города Иркутска церкви жене Лейтенанта Софии Федоровне Колчак. 2 страницы, черные чернила Alexandre Vassilievitch KOLTCHAK (1874-1920) L'amiral Koltchak appartient à une famille de militaires originaire des Balkans et entrée au service du Tsar au XVIIIe siècle. Jeune cadet de l'Académie navale, Alexandre décide de se consacrer à la découverte d'une nouvelle voie maritime par les mers polaires. Plus d'un demi siècle plus tard, la voie tracée par les pionniers des mers arctiques allait s'ouvrir à une flotte moderne équipée contre les périls de la glace. Commencée en 1900, l'expédition reprend deux ans plus tard avec à sa tête le baron Edouard Toll. L'équipage est entièrement pris par la banquise et Koltchak se rend en urgence à Saint-Pétersbourg pour organiser le sauvetage des membres de la mission. Il loue des chiens et traverse la Sibérie en traineau pour rejoindre l'équipe à bord d'une embarcation légère composée de quelques chasseurs de morses aguerris. Ayant atteint son but, Koltchak ne trouve pas âme qui vive et réussit à trouver les résultats des études scientifiques du baron Toll qu'il publie ensuite à l'Académie impérial des Sciences. Dans cet épisode se retrouve le noeud d'une personnalité exceptionnelle qui ne recule devant aucune difficulté, mais dont l'inflexible volonté croise un destin tragique. Encore en convalescence à Yakoutsk après son périple polaire, Koltchak, alors lieutenant de vaisseau, apprend l'attaque japonaise de Port-Arthur. Il épouse à en 1904 à Irkoutsk Sophie Fédorovna Omirova et part aussitôt soutenir héroïquement le siège de Port-Arthur. Prisonnier un temps à Nagasaki, il se charge, avec Alexandre Razvozov de l'organisation du rapatriement des blessés et des prisonniers de guerre. De retour à Saint-Pétersbourg, il est témoin des premiers soubresauts de la révolution de 1905 qu'il considère comme une dangereuse force de destruction de l'empire. Pendant la paix il se consacre aux travaux scientifiques de ses expéditions polaires et rejoint l'état-major de l'amiral von-Essen. Quand éclate la guerre, Koltchak est nommé en mer baltique où il fait preuve d'un grand talent militaire, protégeant le golfe de Finlande par une chaîne de mines qui empêcha pendant tout le conflit aux navires allemands de s'approcher des points stratégiques, malgré une indéniable supériorité navale. En 1916 l'empereur Nicolas II le nomme à la tête de la flotte de la mer Noire et lui donne pour mission de libérer Constantinople avec appui de l'armée du général Ioudénitch. Alors que les plans étaient près, éclata la révolution qui se traduisit par une totale désorganisation de l'armée. Devant les mutins qui le forcent à rendre son sabre, il refuse toute compromission, et rend à la mer les arme qu'elle lui avait fait gagner. Ne pouvant rien faire pour le relèvement de la flotte, Koltchak se rend aux Etats-Unis pour trouver un soutien dans les forces alliées. Il compte s'engager en Occident pour poursuivre son devoir de soldat. C'est alors, en 1918, qu'on lui propose de prendre le commandement militaire de la ligne de chemin de fer extrême oriental. Le gouvernement provisoire d'Omsk met au donne le pouvoir à l'amiral Koltchak pour qu'il réorganise l'armée menacée par l'avancée bolchévique. Pendant toute cette période il décrit chacun de ces événements à son épouse, qui devient en exil sa confidente politique. Après des succès notoires contre les Rouges, l'armée de Koltchak est contrainte de reculer devant la nouvelles organisation de Trotsky. C'est alors que commence le chemin du Golgotha qui fut suivi de la trahison des alliés et de l'exécution inique commencée par Lénine.
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