À l’approche des vacances


Publié par la Gazette Drouot

On suit Armand Guillaumin dans le Midi, à la toute fin du XIXe pour une vue de La Baie d’Agay, sémaphore sur la droite (40 000 / 60 000 €), Maxime Maufra sur Les Bords du Loir à Poncet dans la Sarthe (vers 1918, 8 000 / 12 000 €), Maurice Utrillo dans une Rue animée, 1903 (30 000 / 50 000 €).

Après les tableaux, les dessins et les gravures et notamment ceux de Léonard Foujita, Les Deux amies, 1928 (mine de plomb et estompe, 40 000 / 60 000 €), Zao Wou-ki, Soleil rouge, 1950 (litho en couleurs, 13/20, 5 000 / 6 000 €), Jean-Gabriel Domergue avec une Femme à l’éventail (gouache et fusain, 3 000 / 4 000 €), exécutée en 1924 à l’époque où l’artiste connaît une notoriété croissante et où il réalise publicités et couvertures de catalogues et affiches notamment pour les Galeries Lafayette.

On annonce ensuite à 3 000 / 5 000 € une armoire à fronton en noyer et chêne, rehaussée de plaques de marbres, à 4 000 / 6 000 € une suite de quatre chaises en acajou à dossier ajouré d’une gerbe, d’époque Louis XVI, signée Pierre Garnier, à 10 000 / 15 000 € un serre-papiers de François Linke, en marqueterie de quatre-feuilles, dessus de marbre, et bronzes dorés, de la fin du XIXe. Une paire monumentale de lévriers en marbre blanc reposant sur un socle de style antique, travail moscovite daté 1875, ayant fait partie des collections du grand-duc Vladimir Alexandrovitch (frère d’Alexandre II) montera la garde autour de 50 000 / 60 000 €.


La patience des amateurs d’art asiatique sera récompensée par un coffre japonais en laque noire et or d’époque Momoyama (15 000 / 20 000 €), un bol en porcelaine bleu et blanc à décor de dragons, réalisé en chine pour le Vietnam pour les seigneurs Trinh (XVIIIe, 15 000 / 20 000 €), une pierre à encre dans sa boîte, en songhua brun et vert gravé d’un couple de grues sous des pins, de l’époque de la République (1912-1949, 8 000 / 10 000 €).
Un ensemble de timbres chinois, dont certains sur Mao Zedong, ferment la marche (est. 300 à 5 000 €).