Louis PONS


Louis PONS (1927-2006)
The Departure, 1996
Technique mixte sur bois, titrée, datée et située New-York
113 x 64,5 cm


Après des études primaires à Marseille, à l'école des Chartreux, Louis Pons apprend le métier d'ajusteur à
l'école des métiers d'Endoume, toujours à Marseille, mais ne l'exerce pas.
Dessinateur de presse à la Libération, dans les journaux issus de la Résistance, il est aussi, brièvement, comptable, ouvrier agricole, vendangeur, peintre en bâtiment...
En 1948-1949, il passe un an et demi en sanatorium, à Hauteville. Malade, il se retire dans le sud de la France. Il y découvre l'œuvre de Joë Bousquet, les dessins de Louis Soutter, les aphorismes de Lichtenberg. Il réalise environ 2 000 dessins à l'encre de Chine pendant cette période, il peint et acquiert une presse de graveur. Mais atteint de troubles visuels, il est obligé d'abandonner le dessin.
En 1959, il compose ses premiers assemblages, des collages en trois dimensions, ou des tableaux en relief faits d'objets et de matériaux de récupération.
Son œuvre, singulière, se trouve à la frontière entre surréalisme et art brut. A travers ses boîtes, ses reliquaires, ses collages, ses assemblages, il poursuit inlassablement une ethnologie poétique qui lui est propre.
Gilles Plazy dit de lui qu'il est un « amasseur de débris qui compose des œuvres originales avec des choses usées », des œuvres toujours pleines de bizarreries, d'incongruités, de surprises et parfois même d'humour.