Publié par la Gazette Drouot

Louis-François Cassas a été mis à l’honneur dans une exposition l’été dernier au musée de Tours. On le retrouve dans ce programme avec une aquarelle, plume et encre noire représentant Les Ruines d’Alexandrie (2 000 €).
Les dessins cèdent la place aux tableaux anciens et du XIXe siècle, chapitre où l’on retient une huile sur toile de l’atelier de Jusepe de Ribera, Le Christ aux outrages, reprise du tableau du maître, conservé à Cogolludo, dans l’église Santa (12 000 €). Charles Durand expose au Salon de 1883, sous le n° 861, un tableau intitulé Manette Salomon, Edmond et Jules de Goncourt, huile sur toile, évaluée aujourd’hui autour de 20 000 € ; le roman Manette Salomon avait paru en 1867 et son intrigue fait revivre toute l’histoire de la peinture entre 1840 et 1860, à l’ombre d’Ingres et de Delacroix, à côté de l’école de Barbizon. Autre point fort de cette vacation, l’art précolombien avec, entre autres, un embout de propulseur ou de sceptre, orné d’un cormoran en or filigrané, de la culture Sinu, Colombie, 100 av.- 900 apr. J.-C., prisé 8 000 €.