Essayage réussi

Publié par la Gazette Drouot

Vers 1865, le second Empire brille encore de tous ses feux et les bals s’enchaînent : mariages, naissances, fêtes publiques ou privées, tous les prétextes sont bons. L’impératrice, élégante, suit la mode, les dames de la haute société aussi, et la crinoline, apparue à la fin du règne de Louis-Philippe, devient la pièce phare de la garde-robe. On distingue les modèles du jour, plus sobres, et ceux du soir, ménageant un profond décolleté. Tous ont le point commun de voir leur galbe augmenter, pour atteindre en 1866 des proportions gigantesques.
Exprimant cette tendance, cette robe de bal en gaze de Chambéry blanc à rayures bleu ciel, griffée « Mme Vignon à Paris », entrait dans la ronde à 3 840 €, chez Tessier & Sarrou et Associés (M. Grassat), le mardi 9 novembre à Drouot.