Nouveau succès pour l’Asie

Publié par la Gazette Drouot

Nouveau succès pour l’Asie, dans la continuité de la semaine qui lui était dédiée sur la scène parisienne, avec les 3,2 M€ frais compris récoltés par cette vente où 1 750 000 € explosaient sur un vase meiping grouillant de dragons à cinq griffes (voir page 35).

Attendue autour de 30 000 €, une boîte Qing en bronze doré et néphrite céladon partait à 100 000 €. Deux lots estimés 5 000 € étaient âprement bataillés, 94 000 € revenant tout d’abord à un sceptre ruyi Qing en bronze, incrusté d’argent et de cuivre (l. 31,5 cm), possédant une extrémité en tête d’éléphant, le manche souligné d’une frise de grecques, et l’autre extrémité incrustée d’un cabochon de quartz rose. L’autre résultat, 72 000 €, concernait un compte-goutte Qing en bronze avec traces de dorure en forme de chimère couchée (l. 11 cm), présentant une marque apocryphe de Xuande (1425-1435). Trois coupes libatoires en corne de rhinocéros totalisaient 190 960 € frais compris, 90 000 € culminant sur l’une du XVIIe-XVIIIe siècle de couleur miel (h. 14, l. 17,5 cm), sculptée de personnages dans une barque sous des pins, parmi des rochers. Deux encres sur papier de Sanyu des années 1920-1930 étaient présentées, 52 000 € s’inclinant devant une Dame au chapeau (42 x 27 cm) accompagnée au revers d’un nu féminin au crayon, et 28 000 € pour La Face cachée (26 x 20 cm), reproduite page 54 de la Gazette n° 43. Parmi les porcelaines, 26 000 € s’inscrivaient sur un petit (h. 3,5 - diam. 7 cm) sorbet d’époque Yongzengh (1723-1735) émaillé peau de pêche, avec la marque impériale à six caractères en kaishu. Pour la néphrite, retenons les 30 000 € d’une hache céladon (l. 18 cm) sculptée, en bas relief, de taotie et frise de grecques, la tranche portant une marque apocryphe de Qianlong.