Marino Marini



Né à Pistoia, en Toscane, Marino Marini entre en 1917 à l’Académie des beaux-arts de Florence pour suivre les cours de peinture de Galileo Chini et de sculpture de Domenico Trentacoste.
Que ce soit à travers la sculpture, sa principale activité, ou à travers la peinture qu’il n’a jamais cessé de pratiquer non plus, l’imaginaire de Marino Marini (1901-1980) se développe autour d’un thème dominant, le cheval et le cavalier qu’il décline indéfiniment.
L’influence de la sculpture romaine est frappante dans ses premiers travaux
en platre où le cavalier et sa monture font corps. Leur attitude étonna les critiques de l’époque, jamais le cheval avait été tant “malmené”.
Un cavalier dressé sur sa monture, les bras écartés dans un geste ostentatoire ou un cheval s’affalant des antérieurs sont parmi les statues les plus emblématiques de l’artiste. Elles participent même de l’image de marque de l’artiste.

“Mes figures de cavaliers sont les symboles de la colère que je ressens lorsque j’observe les événements actuels. J’aspire à rendre visible ce dernier stade de la dissolution d’un mythe, du mythe de l’individualisme héroïque et victorieux, de l’homme de vertu des humanistes. Mon oeuvre des dernières années ne se veut pas héroïque mais tragique.”
Marino Marini