Le chapeau



« Les femmes comme il faut posent leurs chapeaux comme elles veulent et ont toujours bon air. » 
Honoré de Balzac, Illusions perdues, 1837-1843.

Au début du siècle, le chapeau apparaît comme l’accessoire indispensable de toute élégante. Il vient se faire l’écho des toilettes, où il tente de répondre à leur exubérance. 
Sous l’Empire, il est très souvent avancé et couvre le visage. Par la suite, il s’épanouit en très large passe, permettant parfois, jusqu’à l’abus, des garnitures de dentelle, de rubans ou de fleurs.
Accessoire indispensable, il le reste lors des bals masqués et carnaval où les femmes aiment à se travestir, comme le montre notre exemplaire en feutre blanc. Mais, il laisse la place aux joyaux ou aux parures de cheveux pour les bals traditionnels. Le lot 133 en est un rare exemple conservé.