Publié par Drouot

Cette vacation a remporté les suffrages du public asiatique en totalisant 3,1 million d’euros.

Pièce vedette de la vente, un exceptionnel cachet chinois, d’époque Qianlong (1736-1795), s’est envolé à 1 860 000 €. Il était conservé depuis le début du XXe siècle dans la famille d’un diplomate français en poste à Beijing.

L’empereur Qianlong est le souverain de la dynastie Qing qui posséda à la fois le plus grand nombre de cachets et les plus remarquables par leur qualité : plus de 1 800, dont 700 ont disparu. Un millier d’entre eux sont conservés au Musée de la Cité Interdite.

Notre cachet, de forme carrée, de huit centimètres et demi de côté et dix centimètres de hauteur, fait partie des plus grands connus. Son décor de neuf dragons lovés pourchassant la perle sacrée est fortement symbolique. Cette remarquable pièce porte au revers l’inscription en écriture zuanshu, « Suo Bao Wei Xian », provenant du Classique des documents, un recueil de documents politiques des souverains de l’Antiquité chinoise (environ troisième  millénaire av. J.-C.-627 av. J.-C.). L’empereur Qianlong a commandé plusieurs cachets portant cette inscription, qu’il a également utilisée sur des peintures et des calligraphies afin d’exprimer son respect des élites intellectuelles. (Lot n° 97).