Brûle-parfums chinois


Publié par la Gazette Drouot

SE CONSUMANT AVEC LENTEUR, L’ENCENS ÉVOQUE LA FUITE DU TEMPS, LAISSANT TOUT LOISIR D’ADMIRER SON CONTENANT...

Matin et soir, des bâtons d’encens, l’un des parfums les plus utilisés en Chine, sont offerts aux dieux et honorent les ancêtres. Dans les temples comme lors des cérémonies se mêlent ainsi les senteurs de l’aloès d’Annam, du Boswellia carterii de Somalie, d’Inde ou d’Arabie, du giroflier des Moluques, du patchouli de Malaisie, d’élémi du sud de la Chine ou encore de benjoin d’Indochine... Avec le développement de l’usage du parfum à des fins thérapeutiques, dans les cercles proches du pouvoir royal, l’encens est ensuite destiné à purifier des lieux.
Un réflexe bientôt quotidien. De quoi expliquer l’extraordinaire variété de formes et de matériaux des brûle-parfums chinois, plus ou moins élaborés et précieux selon les époques et les commanditaires...
Une aubaine pour les collectionneurs !

PÂTE AROMATIQUE, SCIURE DE BOIS ODORIFÉRANTS ET AUTRES PLANTES, TELLE EST LA RECETTE DE L’ENCENS CHINOIS.


Adjugé 19 375 €
Brûle-parfum circulaire en bronze incrusté de frises de taotie en or et argent, trois pieds en forme d’enfant, marque apocryphe de Yongzheng.
H. 10,2 cm.  Diam. 8,7 cm.
Drouot, 27 juin 2016.
Tessier & Sarrou et Associés OVV.  Cabinet Portier et Associés.