Adjugé 520 800 €


Le Lundi 14 Décembre 2015
Statuette en bronze doré représentant le bouddha Amitabha, assis en padmasana, sur un socle en forme de double lotus à rangé inversées, ourlés et ciselés, les mains en dhyana mudra (geste de la méditation), le corps de proportion harmonieuse, est orné de tiare à cinq joyaux, boucles d'oreilles, pectoral, colliers, bracelets le visage aux traits réguliers, a l'expression sereine et le front large, surmonté d'une urna circulaire, la bouche fine, les trois plis de la beauté au niveau du cou. Il porte un dhoti et des écharpes flottantes. 
MONGOLIE, École de  Zanabazar, XVIIIe siècle
H. 35,4 cm.


Amitabha est l'un des « cinq bouddha transcendants » de la méditation, son nom signifie « lumière infinie », il est associé à l'ouest, au couché du soleil. Son emblème est la fleur de lotus, qui symbolise la renaissance et le développement spirituel.
Le premier Jibzundamba Hutugtu Undur Geghen Zanabazar, prince mongol, Khan de la famille de Gengis Khan, fut un géni éclairé de Mongolie du XVIIe siècle, un incroyable sculpteur, peintre, poète, architecte et traducteur, qui inventa même une écriture phonétique du mongol, du tibétain et du sanskrit.
« Hutugtu » est un mot mongol ancien signifiant le présent régénéré du passé, le mot « geghen » avait la même signification. Le mot « Undur » est le nom décoratif signifiant « grand, haut ». Le mot « zana » dérive de la terminologie sanscrit « Ghyang », savoir et sagesse. Bazar signifie vajra ou la foudre. A l'âge de cinq ans, Zanabazar est nommé par le dalaï-lama comme étant l'incarnation du Bogdo Gegen, « pontife éclairé », correspondant à l'un des trois titres importants pour les bouddhistes mongols