Henri Charles MANGUIN (1874-1949)

Lot 42
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Estimation :
100000 - 150000 EUR
Henri Charles MANGUIN (1874-1949)
Le jardin de la Villa Demière, 1905  Huile sur toile  Signée en bas à droite  80 x 65 cm  Exposition « le plaisir d’été », Galerie de Paris, 14 place François 1er, 1965. Ancienne étiquette au dos.  Provenance :  Achat auprès de l’artiste en mars 1906 par Ambroise Vollard  Anciennement Galerie Marcus, Paris  Bibliographie :  Notre tableau est reproduit dans le catalogue raisonné sous le n° 241, p. 115.  L’esquisse préparatoire, de dimensions plus réduites, peinte au printemps 1906 a été présenté à la galerie Durand-Ruel. CR n° 240.  Henry Manguin s’installe à Saint Tropez avec sa famille à la villa Demière en 1905. Dix ans à peine le sépare du début de sa carrière et pourtant tant de chemin parcouru depuis qu’il a quitté l’atelier de Gustave Moreau, enseignant visionnaire qui conseille ses élèves.  « Pensez la couleur, ayez de l’imagination, le spectateur doit oublier la nature pour ne voir que la vision de l’artiste ».  En 1899, il épouse Jeanne Carette, fort belle qui figure d’ailleurs sur notre tableau. En 1900, il expose au Salon des Indépendants, chez Berthe Weil, dès 1903 au Salon d’Automne, chez Vollard, Druet, Bernheim et compte parmi ses collectionneurs étrangers Stchoukine, Morosoff et Haasen.  En 1905, il expose au Salon d’Automne dans la fameuse salle VII avec Matisse, Derain, Marquet, Vlaminck, Camoin, autour se trouvent Dufy, Friesz, Van Dongen, Rouault que le critique Vauxcelles baptise « cage aux fauves » dans Gil Blas, compte rendu du mardi 17 octobre 1905.  On ne saurait ici reprendre toutes les définitions du fauvisme car les particularités de style varient sensiblement d’un artiste à l’autre et relève plus d’une attitude que d’une ligne bien déterminée. Jack Flam dans « Les fauves à l’épreuve du feu », MAM, 1999 définit toutefois une caractéristique commune aux tableaux fauves :&nbs
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