Kees Van Dongen



« Oui, j’aime ce qui brille, les pierres précieuses qui étincellent, les étoffes qui chatoient, les belles femmes qui inspirent le désir charnel... et la peinture me donne la possession plus complète de tout cela, car ce que je peins est souvent la réalisation obsédante d’un rêve ou d’une hantise... »
Van DONGEN


Kees Van Dongen a été cet homme excentrique qui a très vite cherché à s’imposer à Paris en prenant le meilleur à chaque moment et en profitant de chaque rencontre !

Tout d’abord illustrateur de publications anarchistes, il suit les avant-gardes qu’il juge intéressantes et regarde en plagiant quelque fois le travail des autres : Monet, Degas ou Toulouse Lautrec. Toutefois sa force de peindre le fait remarquer et passer de la bohème aux cercles mondains européens.
À la veille de la Première guerre mondiale, Van Dongen fait la rencontre de la Marquise Casati et surtout de Jasmy Jacob, qui deviendra sa compagne. Ces deux égéries entraînent le peintre dans les milieux artistiques des années folles où se croisent la Baronne d'Oettingen, Apollinaire, Kisling, Picasso ou Max Jacob, qu'il connaissait du temps de la bohème montmartroise. Van Dongen organise des bals dans son atelier et fait partie du Tout-Paris mondain, ce qui lui vaudra, à nouveau, de nombreuses commandes de portraits qui sont la chronique d'une avant-garde artistique. Anatole France, Jasmy, Geneviève Vix, Maria Ricotti, Anna de Noailles, Charles Rappoport seront parmi les plus célèbres portraiturés de l'artiste.