MILITARIA

Publié par la Gazette Drouot

Dans cette vente de militaria, la victoire était remportée à 11 500 € par un bijou de commandeur de l’ordre de la Toison d’or de la fin du XVIIIe ou du début du XIXe siècle en or. Il est articulé en cinq parties, le bélier étant suspendu à un motif flammé émaillé rouge centré d’une pierre violette d’un côté, bleue de l’autre (h. 12 cm).
À 6 000 €, l’estimation était dépassée toujours pour un insigne de chevalier de l’ordre de la Réunion, créé par Napoléon Ier. En or émaillé, Il est en forme d’étoile à douze branches couronnées, le centre orné du trône impérial. Les figurines voyaient un hussard de l’Empire à cheval, de la compagnie d’élite du 1er régiment, cavaler à 6 200 €, d’après une estimation haute de 3 000. En plâtre habillé de tissu, avec brides en cuir et armement en métal (h. 40 cm), il s’agit d’un travail du peintre et uniformologue Lucien Rousselot datant des années 1930. Ce dernier confectionnait ces figurines, des pièces uniques, avec son épouse, lesquelles pouvaient servir de modèle à ses très réputées compositions. Enfin, parmi les armes, 4 200 € revenaient à une épée de cour de la fin du XVIIIe siècle à monture, pas-d’âne et plateau en vermeil entièrement ciselés de feuillages et cartouches, contenant des scènes de bataille à l’antique. La lame, quant à elle, est bleuie et dorée au tiers.