Succession Andrea Parisy

Publié par la Gazette Drouot

En première partie, des robes, bijoux et mobilier ayant appartenu à l’actrice Andrea Parisy. Elle avait d’abord choisi la danse, et entra dans la troupe de Roland Petit, avant de se tourner vers le cinéma. Elle creva l’écran dans son rôle de Clotilde de Vaudremont dite Clo dans Les Tricheurs. Elle joua pour Gérard Oury, Henri Verneuil, Georges Lautner et Benoit Jacquot pour son dernier rôle sur le grand écran en 1999 dans Pas de scandale. Elle incarnait à la perfection l’élégante parisienne qui voyage avec une valise Goyard (150 €), choisit ses sacs chez Chanel et Hermès, et ses toilettes, notamment chez Jean Patou comme la robe du soir en mousseline abricot rebrodée de motifs en Rhodoïd corail, de paillettes argent et de strass, vers 1970, estimée 1 200 €. Son écrin renfermait une bague de Van Cleef & Arpels (voir photo page 62). Appartenant à divers, on retient pour l’argenterie une paire de candélabres en argent à cinq feux, gravé « 1. Dezember 1876-1901 », orfèvre W. Lameyer & Sohn (3 000 €) et une ménagère du modèle « Richelieu » de chez Puiforcat (12 000 €).
Un dessin d’Ingres (voir Coup de cœur, page 12) ouvre le chapitre des tableaux anciens et modernes comme une huile sur toile de Sergej Michaijlovic Kolesnikoff (1889-1952), Fête paysanne, estimée 40 000 €. Une table à jeux en bois noirci, placage d’ébène et de palissandre marqueté d’ivoire, travail hollandais du XVIIe siècle, est attendu autour de 5 000 € tout comme un miroir sorcière Soleil à pointes, vers 1955, de Line Vautrin. Sans omettre un tapis kirman-laver, vers 1870, à champ beige à ramages de guirlandes de fleurs et feuillages, couronnes fleuries en forme de cornes d’abondances, les scènes de chasse d’ani- maux sauvages rappelant les miniatures.