Huit tapisseries Lurçat à 48 236 €

Publié par la Gazette Drouot

C’est sur les cimaises que résonnait la plus haute enchère de cette dispersion classique, 24 500 € pour une huile sur toile d’Élie Anatole Pavil de 1930, La Maison de la danseuse (reproduite page 120). Son estimation tournait autour de 7 000 €.

Une huile sur papier marouflé sur carton d’Édouard Cortès vers 1898-1900 décrivant une Rue animée, le soir (38 x 61 cm) recueillait 11 500 €, estimation haute frôlée. Un ensemble de vingt pièces de 50 pesos en or se négociait pour sa part 20 400 €. La dernière enchère à cinq chiffres, 16 500 €, revenait à une paire de défenses d’éléphant (20,6 et 20,2 kg – l. 140 cm), laquelle doublait son estima- tion. À 8 000 €, elle était décuplée pour une épreuve en bronze à patine brune d’un Écorché de cheval passant (h. 26 cm) d’après Susini. Huit tapisseries de Jean Lurçat recueillaient 48 236 € frais compris. La palme revenait moyennant 7 100 € à celle en laine, intitulée Au phénix (245 x 285 cm), bien entendu tissée chez Tabard à Aubusson.