réservé aux arts d’Asie

Publié par la Gazette Drouot


C’est autour du million d’euros qu’est espérée la vedette de cet après-midi réservé aux arts d’Asie : un cachet en stéatite d’époque Qianlong.

C’est autour de 50 000 / 60 000 € que l’on peut espérer apprivoiser un groupe de deux boucs en néphrite céladon (légèrement rouille), XVIIIe, à 20 000 / 25 000 € que pourrait s’envoler un sceptre ruyi (époques Qing et Ming) en bronze doré ciselé de chauves-souris et des huit immortels taoïstes, orné de trois plaques en néphrite à décor de poissons parmi les lotus. 12 000 / 15 000 € sont affichés pour un porte-pinceaux en bambou. Comptez encore 50 000 / 60 000 € pour espérer repartir avec un imposant paravent à douze feuilles d’époque Kangxi (1662-1722) en laque kuancai de Coromandel, représentant une vue panoramique des monts Wu Yi (situés au nord de la province du Fujian et inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco), des bateaux navigant sur la rivière Jiuquxi, des branches de fleurs et une frise d’animaux fantastiques. De Chine, on passe au Cambodge avec un buste du style du Baphuon (XIe siècle) en grès gris, figurant Uma, la poitrine haute, la ligne stylisée, vêtue d’un long sampot plissé échancré sur le bas-ventre, retenu par une ceinture (60 000 €). C’est au Japon que se termine le périple, notamment avec des objets en laque, des netsuke et des gardes de sabres ayant figuré dans la collection Charles Edward Haviland (est. 150 à 600 €).