Le Collectionneur d'estampes


Publié par la Gazette Drouot

La couverture du catalogue d'un après-midi partagé entre tableaux, bronzes et art du Japon, revient à une huile sur panneau de Louis Somers (1813-1880) Le Collectionneur d'estampes, pour laquelle 800 à 1 000 € sont modestement annoncés.
Plus attendus toutefois sont un crayon noir mise aux carreaux de Jean-François Millet La Fileuse, préparatoire pour l'eau-forte La Fileuse auvergnate (6 000 / 8 000 €), et une Étude de femme nue allongée de dos (sanguine et rehauts de craie blanche), attribuée à François Boucher, estimée 12 000 / 15 000 € dont une autre version est conservée au Kupfersticht Kabinett de Berlin.
Direction le pays du Soleil-Levant à 15 h et le contenu d'une maison montmartroise. Outre des inrô, tsuba, netsuke et autres estampes, on a retenu un bel ensemble de vases, pots et bols à thé en grès émaillé, un suzuribako (écritoire) en bois naturel incrusté de nacre, porcelaine et laque d'un cacatoès sur son perchoir, d'époque Edo (3 000 / 4 000 €) et un shinto wakizashi (type de sabre) daté 1837, signé Masakutsu, présenté avec son saya en bois naturel décoré en laque or et argent, des instruments de la cérémonie du thé (6 000 / 8 000 €).