LE NORMANDIE JETTE L’ANCRE AUX ENCHÈRES

Publié par Auction Lab News

Son nom est mythique. Sa construction, à la pointe de la technologie de l’époque. Son histoire, rocambolesque. Le paquebot Le Normandie reprend vie aux enchères chez Tessier-Sarrou le 25 avril. Une  collection qui retrace tout le récit de ce colosse de la mer, de sa construction à sa démolition. 
Retour en image sur ce qui a été un chef d’oeuvre maritime, révélateur du raffinement et de la technicité des français au XXeme siècle.


SOUVENIRS D’UNE CONSTRUCTION FARAMINEUSE

Si la fin de du XXème siècle est marquée par la course à l’espace, c’est sur un tout autre terrain que les pays rentraient en compétition au début du siècle : la mer. Qui construira le plus grand paquebot ? Qui traversera l’Atlantique le plus rapidement ? Qui aura les équipements les plus luxueux ?
C’est dans ce contexte que le projet du Normandie est lancé. Les travaux sont confiés aux chantiers de Penhoët, à Saint-Nazaire en 1931 pour finir en 1935.
Sur ce cliché estimé 300-500€, les grues qui surplombent la coque témoignent de l’importance de la construction du navire. 


 


EN PHOTO, EMBARQUEZ POUR LE NORMANDIE

Après quatre ans de chantier, le Normandie « hissent les voiles » pour unvoyage inaugural jusqu’à New-York. Ça y est, le record mondial de vitessepour la traversée trans-atlantique est battu ! En 1935 Le Normandie remporte « le Ruban Bleu », prix desservi aux paquebots les plus rapides. 
Revivez l’inauguration historique grâce aux photographies proposées par lamaison Tessier-Serrou.
Le super-bateau peut maintenant accueillir les voyageurs en soif de grand-air pour des croisières aux petits soins. Le navire équipé d’installations dernière génération : une salle à manger somptueuse, une piscine intérieure, un jardin d’hiver ou encore une chapelle. Rien n’est trop beau pour surpasser les concurrents allemands, italiens ou anglais.


 


LA MALÉDICTION DU NORMANDIE EN IMAGE

Le nom du bateau géant devait être « Président Paul Doumer », mais le projet a été avorté car la prononciation anglophone de Doumer se rapprochait de « Doomed » (« Maudit »). Malheureusement, le navire n’a pas échappé à son destin. 
En 1939, le paquebot est mis à l’abris aux USA pour lui éviter les destructions de la guerre. Mais bientôt, les américains sont appelés à soutenir les Alliés, et le manque de flotte se fait sentir. Le Normandie doit être transformer en transport de troupes. Pour passer du bateau de luxe au navire de guerre, les travaux s’imposent et on rebaptise le navire « USS Lafayette ».


Dans l’urgence de la situation, l’accident est inévitable : un incendie se déclare. On se mobilise pour éteindre le feu en déversant 10 000 tonnes d’eau sur le navire. L’issue est fatale : il chavire.