Lot n° 255
Estimation :
60000 - 80000
EUR
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: 76 200EUR
ETIENNE-MARTIN (1913-1995)
Alléluia, 1983
Bois sculpté et polychromé, racine d’acacia
Pièce unique
H. 305 cm – 100 cm - diamètre y compris les excroissances : 160 cm
60 000 – 80 000 €
Quelques éclats à la base
« Il ne faut pas brusquer les événements. Un jour, on m’a confié les racines d’un acacia qui avait poussé rue Saint-Dominique dans le jardin d’une banque : si j’en faisais quelque chose, ils le garderaient, alors ils l’ont gardé, ça a donné Alléluia ; ça a été fait directement, c’était peint du reste. C’était une commande sans être une commande tout en étant une commande. J’ai eu beaucoup de plaisir à la faire alors je l’ai appelée Alléluia, tout bêtement. » Etienne Martin
Ancienne localisation :
Valence, Musée de Valence. Art et Archéologie (dépôt en 1992, inv. 2003.00.10).
Expositions :
Valence, Musée des Beaux-Arts et espace urbain de Valence, « Etienne-Martin. Valence », 26 mai au 6 septembre 1992 (p. 55 et p. 148 du catalogue).
Lyon, Musée des Beaux-Arts, « L’Atelier d’Etienne-Martin », 22 octobre 2011 au 23 janvier 2012, n° 83 (p. 137 du catalogue).
Bibliographie :
Szeemann, Le Buhan, Ragon, Ammann, « Etienne-Martin », éd. Adam Biro, 1991, p. 202.
En 1929, Etienne Martin étudie la peinture à l’école des Beaux-Arts de Lyon préférant toutefois intégrer de 1933 à 1939 l’atelier Ranson où Malfroy enseigne la sculpture.
Il y noue de solides amitiés tant parmi les peintres, Bissière, Manessier, Le Moal, Vera Pagava que parmi les sculpteurs, Stahly, Signori…
Après des débuts résolument figuratifs, sa création prend à partir de 1936 une orientation moins formelle, voire abstraite à la suite de sa participation au groupe « Témoignage » qu’anime Marcel Michaud, lequel en définit les principes en 1938 dans le périodique « Le poids du monde ».
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