Arts décoratifs du XXe
Publié par la Gazette Drouot
À la lumière d’un lustre à armature végétale en fer forgé agrémenté de plaques de verre à décor de chardons, garni de six tulipes roses et vertes, issu de la collaboration de Majorelle et Daum, en 1900-1910 (25 000 / 35 000 €), le XXe siècle sera sculptural.
La nature s’invitera également sur un flambeau tripode en bronze doré d’Hector Guimard (20 000 / 30 000 €), et sur les verreries de Gallé. Une trentaine d’années plus tard, René Lalique imaginait une double porte « Lubin », dont les dalles de verre sont gravées de caryatides (autour de 40 000 €). Tout aussi décorative, une enfilade conçue par Robert Pansart vers 1950 jouera l’éclectisme : flanquée d’obélisques recouverts de miroirs, sa façade s’ouvre à deux portes à décor feuillagé de verre églomisé, réunies au centre par une prise en forme de tête de lion en bois sculpté (6 000 / 9 000 €).