Marine et voyage


Publié par la Gazette Drouot

Dominée par un astrolabe européen daté 1543 et attribué à Michael Piquer (voir Gazette n°4, page 8), cette séance ouvre avec des livres et des cartes, des photographies, avant de se poursuivre avec des tableaux – œuvres sur toile, sur papier, gravures. Des portraits de bateaux pour l’essentiel d’Albert Sébille, Antonio Jacobsen, Albert Brenet, Léon Haffner, etc. et une séduisante aquarelle gouachée de Marin-Marie, Trois-Mâts barque et remorqueur devant une ville qui pourrait être New York, dont il faudra prévoir 20 000 / 30 000 €.

30 000 / 35 000 € en revanche sont demandés d’un astrolabe marocain en laiton doré, vers 1700, 8 000 / 10 000 € d’un nocturlabe combiné avec un cadran solaire vertical portatif, probablement de la fin du XVIe siècle, 7 000 / 9 000 € d’une maquette de ponton – travail de prisonnier français de l’époque du premier Empire – figurant une frégate armée de 48 canons, en bois, habillée de lamelles d’os. À l’affiche également figurent des globes et paires de globes, de poche pour certains, anglais et français, XVIIIe et XIXe (John Cary, Jean-Baptiste Nicolas Delure, Nicolas Lane, Jean-Baptiste Fortin), une horloge planétaire à poser à sonnerie au passage en laiton doré et acajou, le mouvement estampillé Larti & Cie (vers 1865-1870, 30 000 / 40 000 €), des instruments de navigation, bateaux en bouteille, mobilier de bord et accastillage.