Les faïences de la Veuve Perrin


Publié par la Gazette Drouot

Bouquets, paysages et poissons viennent animer les pièces de la très réputée manufacture de Marseille.

Fleurons de la faïence marseillaise du XVIIIe siècle, les productions de l’atelier de la célèbre veuve présentent des décors et des formes particulièrement brillants, qui les font souvent s’envoler... C’est en mars 1748 que Pierrette Candelot (1709- 1794) reprend l’atelier de son défunt mari Claude Perrin. Femme de tempérament, elle va développer cette officine modeste pour en faire l’une des manufactures les plus recherchées de la cité phocéenne, pourtant riche en faïenceries. Florissante, son entreprise connaît son apogée à la fin des années 1770 ; ce succès est dû à une grande variété de styles, favorisée par la collaboration avec des peintres décorateurs de talent, tel Honoré Savy. Parmi les plus beaux, réalisés au petit feu, se détachent les fleurs, les paysages et les poissons méditerranéens... sans oublier les pièces à fond d’un jaune éclatant, et celles teintées en camaïeux de vert.

Inscrits dans des brindilles, les paysages maritimes s’inspirent souvent des compositions de Joseph Vernet.


Adjugé 937 €
Manufacture de la Veuve Perrin
Deux assiettes à bord contourné, à décor en camaïeu vert de bouquets de fleurs et tiges fleuries décentrés, marquées « VP » en brun
Diam. 24,5 cm.
Drouot, 28 juin 2017.
Tessier & Sarrou et Associés OVV. Mme Josserand Conan.