Gracq/Parisot, le surréalisme dans tous ses états


Publié par la Gazette Drouot

Intitulée "Gracq/Parisot, le surréalisme dans tous ses états", cette vente revient à la collection – du cahier d'écolier au roman couronné – conservée par Suzanne, la sœur de l'auteur du Rivage des Syrtes (voir Gazette n° 10, page 24). Les plus précieux de ses documents sont justement deux exemplaires de tête de ce roman qui valut à Louis Poirier – le vrai nom de Julien Gracq –, le prix Goncourt qu'il refusa (Paris, 1951), l'un muni d'un envoi à sa sœur, l'autre à sa mère. Chacun est estimé 25 000 / 30 000 €, 20 000 / 30 000 € étant à prévoir d'une correspondance de 59 lettres de Nora Mitrani, son amante, des années 1955 à 1960, lorsque Julien Gracq séjournait dans sa maison de Saint-Florent-le-Vieil.

L'autre partie de séance revient au fonds Henri Parisot, éditeur et traducteur, et compagnon de route des surréalistes. L'assemblée, de choix, réunit Giorgio De Chirico, Gisèle Prassinos, Valentine Penrose, Man Ray, Raymond Queneau, Yves Tanguy, Benjamin Péret, René Char, Georges Bataille, André Breton, Léonora Carrington, Paul Éluard, Jean Cocteau, Max Ernst et Jean Paulhan, au travers de lettres autographes estimées quelques centaines à 6 000 / 8 000 €.
Que du beau monde…