UNE SCULPTURE DE CHIPARUS


Publié par la Gazette Drouot

LES ÉVÉNEMENTS POLITIQUES DE LA FIN DES ANNÉES 1930 MIRENT FIN AU SUCCÈS DES SCULPTURES DORÉES ET BARIOLÉES DE CHIPARUS. MÉPRISÉ JUSQUE DANS LES ANNÉES 1970, CET ARTISTE DES ANNÉES FOLLES REVIENT SUR LE DEVANT DE LA SCÈNE.

Un vase soliflore de Daum en verre dégagé à l’acide rehaussé de cabochons à décor naturaliste et géométrique (15 000 / 18 000 €) côtoie un guéridon à décor floral de Louis Majorelle en acajou et bronzes figurant des nénuphars (5 000 / 7 000 €), une coupe sur pied en argent à motif de grappes de fruits de Georg Jensen (2 000 €), un meuble de rangement à caisson cubique en bois laqué noir et intérieur marqueté de Jean Pascaud (4 000 / 4 500 €) ou encore un bureau entièrement recouvert de plaques de miroir taillé, attribué à Serge Roche (6 000 / 8 000 €).

Honneur aux dames toutefois et pas n’importe laquelle : Shiva. Tel est le titre d’une rare sculpture chryséléphantine de Demeter Chiparus, non signée, un modèle créé vers 1928, pour laquelle 80 000 à 100 000 € sont demandés (voir en couverture de cette Gazette).
Une bataille d’enchères de 40 000 à 60 000 € est annoncée sur l’unique pièce d’art contemporain, un détail de l’œuvre monumentale de Danh Vo, We The People en cuivre martelé, inspirée de la Statue de la Liberté.


Demeter Chiparus (1886-1947)
Çiva ou Shiva
Modèle créé vers 1928, sculpture chryséléphantine à patine polychrome émaillée à froid, base en onyx éclairante.
42 x 30 x 22 cm (56 x 37,5 x 27,5 cm avec base).
Estimation : 80 000 / 100 000 €