Tableaux Mobilier et Objets d’art


Publié par la Gazette Drouot

De 1891 à 1893, Ivan Alekseevic Vladimirov (1869-1947) étudie le dessin dans sa ville natale de Vilnius puis à l’Académie des beaux-arts de Saint-Pétersbourg. En 1904-1905, il est correspondant de guerre lors du conflit russo-japonais et de la Première Guerre mondiale. Peintre réaliste, il travaille comme portraitiste pour une série de grands événements de 1917-1918, avant de rejoindre l’association des peintres révolutionnaires. Deux œuvres, La Salle d’attente, 1917 et Jeune femme en goguette (vers 1940) sont estimées 10 000 / 15 000 € et 8 000 / 12 000 €.

D’origine russe également, mais ayant séjourné au Maroc, un pastel de Zinaïda Serebriakova, Mère et enfant, 1932, devrait trouver preneur à hauteur de 20 000 / 30 000 €. Tout d’or, d’écaille et d’émail habillé, une tabatière rectangulaire à pans coupés, travail genevois vers 1810-1815, illustrant le séjour de Télémaque et de Merta sur l’île de la déesse Calypso, est annoncée à 5 000 / 6 000 €. Il faudra pousser jusqu’à 6 000 / 8 000 € une tapisserie d’Aubusson de la seconde moitié du XVIIe en laine représentant Isaac et Rebecca dans un luxuriant paysage, puis une paire de candélabres fin XVIIIe, en fluorite et bronze ciselé doré figurant des bouquets de fleurs s’échappant de vases, mais jusqu’à 20 000 / 30 000 € un paravent à douze feuilles (Chine, XVIIIe), en laque de Coromandel, animé de personnages et dignitaires dans un palais.