LES SCRIMSHAWS


Publié par la Gazette Drouot

QUAND LA MER LE PERMET, LES MARINS DEVIENNENT DES ARTISTES. SOUVENIRS DE BALEINIERS...

La rudesse de la vie de matelot n’est pas seulement due au quotidien difficile, voire dangereux, mais tient également aux longues périodes où il faut attendre le bon vouloir de la mer. Pour tuer l’ennui, les hommes réalisent des scrimshaws – une tradition anglaise, comme son nom l’indique –, en gravant leurs souvenirs de bord sur des dents et des os de mammifères marins. Les scènes de chasse aux cétacés sont reines, avec les représentations de bateaux, de ports et de paysages.
Parfois, un portrait de femme est tracé, ou une scène érotique, sculptée en léger relief sur des dents de cachalot. Le matériau se prête également à la taille de petits objets. Né au XVIIIe siècle, ce passe-temps est devenu un artisanat apprécié pour son pittoresque au XIXe siècle. Il charme toujours les collectionneurs.

LA FINESSE DU DESSIN OU DE LA SCULPTURE FAIT LA VALEUR DES SCRIMSHAWS, DONT LES DIMENSIONS SONT ÉGALEMENT UN FACTEUR DE PRIX.


Adjugé 361 €
Paire de couverts en os sculpté et décoré, travail de marin ou de prisonnier.
XIXe siècle.
L. 29 cm.
Drouot, 23 janvier 2010.
Tessier & Sarrou et Associés OVV.