Publié par la Gazette Drouot

Pas moins de trois œuvres attribuées à Théodore Géricault dont un Portrait d’homme de profil et et celui en Buste d’un jeune Noir (chacun 40 000/60 000 €) ouvrent la séance.

300 000 à 500 000 € sont demandés d’un ensemble de 73 sculptures en bronze d’après Edgar Degas figurant des Danseuses. Bras levés, au tambourin, saluant, les mains sur les reins, travaillant leurs arabesques, l’heureux acquéreur se retrouvera avec un véritable corps de ballet, sujet de prédilection de l’artiste. Ces œuvres ont été fondues en 1998 par la fonderie de Chevreuse et proviennent de la liquidation judiciaire de celle-ci. Deux cabinets milanais devraient susciter les convoitises : l’un, d’apparat, en ébène incrusté de pierre dures, de la seconde moitié du XIXe, est l’œuvre de Ferdinando Pogliani (100 000 / 150 000 €), l’autre, en bois naturel incrusté d’ivoire dans le style orientalisant, de même époque, est attribué à Adriano Brambilla (20 000 / 30 000 €). Estimé 20 000 / 30 000 €, on devrait disputer plus loin un marbre de l’entourage de Paul-Albert Bartholomé, intitulé Le Rêve (voir couverture de la Gazette n° 32, page 6), tandis qu’un spectaculaire guéridon en bois exotique incrusté de bois précieux, nacre, ivoire et laiton, travail anglo-indien milieu du XIXe, pourrait trouver preneur à 15 000 / 20 000 €.