OH LES BEAUX CASQUES !


Publié par la Gazette Drouot

À POILS OU À PLUMES, ET RIVALISANT D’EFFETS MARTIAUX, ILS ONT COIFFÉ LES OFFICIERS DE L’EUROPE ENTIÈRE.

S’inspirant directement des casques des guerriers gréco-romains, à crêtes et cimiers, la coiffure militaire connaît un véritable âge d’or au XIXe siècle. Au-delà de son rôle initial de protection, cet accessoire indispensable affiche un désir très primitif d’impressionner l’adversaire par sa décoration volumineuse, et parfois luxueuse. Si, sur les champs de bataille de Napoléon Ier, ces ornements subissent avec panache le baptême du feu, ils seront ensuite plutôt réservés à la parade.
Ce sera alors une débauche de plumes de coq et d’autruche, de fourrures d’ours et de panthère, mais aussi de crins taillés ou en queue, à la manière de la Garde républicaine. D’autres, comme les empires allemand et russe, miseront sur le seul métal, hérissé de pointes, d’aigles bicéphales et de lions rugissants.

PARÉS DE CASQUES BRILLANTS, LES MODÈLES DE LA PEINTURE ACADÉMIQUE DONNENT À CELLE-CI SON QUALIFICATIF DE « POMPIER ».


Adjugé 67 498 €
Casque d’officier de dragons de la garde impériale « à la Minerve », cuir, panthère, laiton, crin noir, soie.
France, époque premier Empire, après 1806.
Drouot, 3 novembre 2011.
Tessier & Sarrou et Associés OVV. M. Blondieau.