Marin-Marie ou l’appel du large


Publié par la Gazette Drouot

Trois aquarelles du peintre emblématique des voiliers de la grande flotte française s’élançaient dans la course aux enchères.

Accompagnées par une paire de globes terrestre et céleste (h. 125 cm, diam. 53 cm) fabriqués à Londres par George Frederick Cruchley (actif de 1822 à 1875) vers 1850 (et tournant pour atteindre 38 400 €).


Trois aquarelles de Marin-Marie partaient à l’assaut des océans. On ne présente plus cet artiste qui sillonne fréquemment les pages de la Gazette, pourfendant à chaque fois de ses scores les vagues toujours clémentes – à son sujet – des enchères. Pour cette dernière vente de l’année d’une maison spécialisée dans le domaine marin, il était présent avec trois fiers vaisseaux dont il avait livré le portrait. Si celui du Richelieu et son pilote (reproduit ci-contre), dont le périple était retracé dans la Gazette n° 45 (page 44), naviguait à 48 000 €, L’Antonin, quatre-mâts de la compagnie Bordes (56 x 74 cm) affrontait la houle à 33 280 €. Quant au Trois-mâts carrés, toutes voiles dehors sous bonne brise, une œuvre sur papier de plus petites dimensions (27 x 37 cm), il sortait d’un gros grain à 9 216 €.
L’intérêt des amateurs pour ce coureur de fond et ses œuvres ne tarit pas.