Publié par la Gazette Drouot

En ouverture, des tableaux anciens et du XIXe siècle, comme Un concert et le repos du cavalier près du château, huile sur panneau de chêne par Sebastiaan Vrancx, estimée 15 000 € tout comme une Vue d’une ville espagnole, 1839, huile sur toile par Jenaro Pérez Villaamil y Duguet, artiste qui a bénéficié d’une rétrospective au musée du Prado à Madrid, du 10 décembre 2014 au 26 avril 2015. Jacques Majorelle a dédicacé en 1957 cette toile, Danseuse de Goulimine, réalisée en 1949 et évaluée 50 000 €.
Une parure composée d’un bracelet articulé et d’une broche, montés sur or, ornés de pièces d’or encadrées de rubis, émeraudes et émail, travail de la maison Froment-Meurice, probablement en collaboration avec Jules Wièse, vers 1860-1870, est attendue autour de 30 000 €. Elle a été offerte par Gustave de Ponton d’Amécourt à son épouse Anne Marie, née Anne-Marie Dumont de Signéville. Le vicomte, grand numismate, à l’initiative de la fondation de la Société française de numismatique et d’archéologie en 1865, en a été son premier président. Le bracelet arbore deux solidus byzantins, solidus d’Arcadius, solidus de Zénon, salut d’or et la broche, une chaise d’or. Retenons aussi une tête d’idole de type « Keros hoard » en marbre, Cycladique ancien II, vers 2800-2300 av. J.-C. (25 000 €), provenant de l’ancienne collection Nicolas Koutoulakis et une fontaine murale en terre cuite représentant un dauphin entouré d’ajoncs, de feuillages et de concrétions surmontant une vasque en forme de coquille, XVIIIe siècle (15 000 €).